Autorail

DeDietrich 300/320ch

SNCF X42000

VERSION 1.02

Merci de lire attentivement ce texte!!

Auteur: BB25187, http://BB25187.eu/

23 septembre 2009


Un peu d'histoire

Dans le domaine ferroviaire, les années 30 furent, pour les compagnies d'alors, celles de l'essor des formules "automotrices". Ce type de véhicule pouvait en effet répondre à des besoins mal couverts par d'autres matériels, tant en matière de relation rapides sur les axes principaux, que sur des déssertes omnibus sur lignes de moindre importance. L'entreprise DeDietrich, dont les origines remontent à 1684 (!) et l'établissement à Reichshoffen sous patente royale à 1767, s'intéressa très tôt à cette formule novatrice. Elle le fit en fait sensiblement en même temps qu'un autre acteur majeur en matière d'autorails, à savoir Renault, dont le type VH allait se trouver directement concurrencé par les nouveaux venus! Et si les deux entreprises devaient en effet devenir l'une et l'autre les principales pourvoyeuses d'automoteurs diesel jusque dans les années 60, les choix techniques et commerciaux furent très différent à l'Ile Seguin et en Alsace!

La conception technique "DeDietrich"

Si Renault comme DeDietrich recherchèrent dès le début des solutions peu couteuses, suffisamment durables et fiables et permettant une maintenance facile dans de petits centres d'entretien, en revanche l'entreprise alsacienne se distingua de son concurrent dès ses débuts, et ce sur de nombreux aspects.

La principale différence, et la plus remarquable aussi, fut sans doute l'adoption d'une motorisation double et non spécifiquement ferroviaire. Ce choix permettait de se fournir à moindre cout auprès de fabriquants de moteurs routiers, encore peu puissants. Elle offrait une certaine fiabilité, puisqu'en cas de panne d'un des deux moteurs, il était toujours possible de poursuivre la mission à l'aide du second. Ce choix autorisait aussi le montage des moteurs directement sur les bogies, permettant une dépose relativement aisée et l'emploi d'une transmission simplifiée - ce d'autant plus que la double motorisation permit au début d'envisager de ne disposer que d'un essieu moteur par bogie. En contrepartie, les moteurs se trouvaient soumis à des contraintes de vibration plus fortes du fait justement du montage sur bogie. A l'opposé, Renault privilégia toujours les moteurs uniques montés en caisse! Les "DeDietrich" furent ainsi les premiers engins diesel bimoteurs!

De surcroit, les ingénieurs de Reichshoffen travaillèrent avec les compagnies pour leurfournir des engins adaptés à chaque besoin. C'est ainsi que, contrairement à Renault dont les autorails ne reposaient que sur un diagramme ayant très peu évolué au cours du temps, DeDietrich construisit de nombreuses variantes de chacun de ses modèles. En général, chacun fut notamment décliné en plusieurs diagrammes d'aménagement, longueur de caisse, ... De ce fait, les séries produites ne comprirent chacune qu'un nombre relativement réduit d'engins, surtout si l'on compare ces chiffres avec ceux de Renault, dont les séries furent largement plus étoffées.

Quoiqu'il en soit, les autorails de pure conception "DeDietrich" furent tous basés sur ces principes. Qu'on les préfère ou non à ceux de Renault, force est de constater que ces engins parcoururent le réseaux hexagonal pendant de longue décénies, et ce sans problème majeur!

Les principales séries produites

Au cours des années, DeDietrich produisit plusieurs séries importantes, dont les principales furent les suivantes:

A la fondation de la SNCF, la totalité des engins furent intégrés... puis bien vite garés (à l'exception des "gazogènes"), du fait de la guerre et de la pénurie de carburant! Il furent aussi renumérotés selon les plans de la compagnie nationale, et reçurent progressivement des équipements unifiés. Les différentes séries furent regroupées par région de manière à rationaliser l'entretien et l'exploitation.

Source partie historique: Magazine Voies Ferrées n°32-33


Le modèle et état reproduit: autorail de 300ch X42000 de la SNCF

La famille DeDietrich étant nombreuse, il fallait bien choisir un premier représentant à reproduire. Le sur, c'est qu'une famille si typique ne pouvait pas rester dans l'ombre et être privée d'un modèle virtuel! J'ai porté mon dévolu sur les autorails de 300ch livrés au PLM en 1936, et dont la caisse n'excédait pas 22,200m et possédait un nez arrondi. Les huit unités de cette sous-série assurèrent d'abord des services sur leur réseau d'origine, notamment autour de Lyon ou Besançon. Les engins furent intégrés aux effectifs de la SNCF, puis regroupés avec d'autres sous-séries sur la région de l'Est. Ils achevèrent leur carrière dans le milieu des années 1970, et ce sous le numéro de série X42000. Ces autorails étaient aptes au jumelage (un conducteur dans chacun des deux engins) ou à la traction d'une unique remorque.

Principales caractéristiques:

  • Mise en service: 1936/35
  • Radiation: 1974
  • Longueur HT: 22,2m
  • Vitesse: 120km/h
  • Puissance: 300ch
  • Moteurs: Saurer BXD
  • Boite: Mylius double, à 4 rapports
  • Réservoirs: 2x150

Les véhicules suivants et compositions associées sont disponibles dans le pack:

Dans les deux cas les autorails sont munis d'une traverse de tamponnement unifiée.

Par rapport aux versions Béta, les éléments suivants ont été modifiés sur la version 0.1:

Les versions suivantes proposent des améliorations successives:

Merci de noter que:


Installation

L'installation est entièrement automatique. Les répertoires suivants seront crées dans votre "TRAINSET":


Utilisation et conduite

La conduite de l'X42000 est un peu particulière, en premier lieu parce qu'il s'agit d'un engin à transmission mécanique. De plus, MSTS est assez fruste de ce point de vue, et il convient donc d'être conscient des limites et bugs associés! Enfin, j'ai essayé d'utiliser au mieux les sons pour rendre les comportements d'un tel autorial. On notera particulièrement les points ci-dessous...

La marche arrière des engins à transmission mécanique

MSTS est buggé dès lors que l'on tente d'utiliser un engin à transmission mécanique en marche arrière! Sans précaution particulière, la vitesse croit de façon quasi-infinie. Il est donc très déconseillé d'utiliser ce mode de déplacement! Toutefois il parait difficile de s'en passer totalement. Le cas échéant, veiller à repasser régulièrement au point mort pour imiter la vitesse lors de déplacement en marche arrière!

Lancement et arrêt des moteurs

Afin de rendre au mieux l'ambience sonore, j'ai détourné la touche "V" de son usage habituel. Ici elle ne contrôle pas l'essuie glace, mais permet de lancer ou d'arrêter les moteurs diesels. Au lancement du jeu, les moteurs sont à l'arrêt:

Passage des rapports

Sous MSTS, l'utilisation des boites de vitesse n'est jamais tout à fait triviale, et elle est de toute façon très simplifiée. J'ai essayé de m'inspirer au maxiumum des caractéristiques des engins réels à savoir:

Il est donc conseillé de réaliser la montée en vitesse en passant progressivement les rapports aux alentour des vitesses de palier ci-dessus. Le régime moteur sert simplement à ajuster la vitesse entre ces paliers.

La réduction de la vitesse se fait en réduisant l'effort moteur puis en descendant les rapports jusqu'au point mort.

Attention: sur les dernières versions des .ENG, une position neutre sépare chacun des rapports. Il faut donc appuyer deux fois sur E pour passer d'un rapport à l'autre. Cette disposition vise à simuler les manipulations en deux temps des rapports de transmission mécanique.

Procédure de conduite

La procédure de conduite affichée via la touche F11 se résume donc comme suit:

  • LANCEMENT DU MOTEUR DIESEL:
    • Presser la touche V
    • Laisser le régime moteur se stabiliser
  • DEMARRAGE DE L'AUTORAIL:
    • Allumer les projecteurs - touche H (doublee)
    • Enclancher la marche avant - touche Z
    • Desserrer les freins de trains - touche M
    • Passer le premier rapport - touche E
    • Augmenter le régime moteur - touche D
  • MONTEE EN VITESSE:
    • Augmenter le regime moteur - touche D
    • Passer successivement les 4 rapports - touche E (2 fois pour chaque rapport !)
    • Vitesses de transitions: 0/25/46/76 km/h
  • STABILISER LA VITESSE:
    • Choisir le rapport et le régime adapté
  • RETROGRADER ET STOPPER:
    • Réduire le régime moteur - touche Q
    • Descendre les rapports - touche Shift-E (2 fois pour chaque rapport !)
    • Atteindre le point mort - touche Shift-E (2 fois pour chaque rapport !)
    • Serrer les freins de train - touche ù
  • ARRET DU MOTEUR DIESEL:
    • Presser la touche V
    • Attendre l'arrêt complet du moteur
  • AUTRES COMMANDES:
    • Avertisseur long - touche ESPACE
    • Avertisseur court - touche B
    • VACMA - touche W

Utilisation de la cabine nuit

A partir de la version 1.02, la distribution intègre une cabine nuit. Celle-ci n'est pas configurée pour une utilisation automatique à l'aide du bin-patch. On passe manuellement de la cabine nuit à la cabine jour et vice versa, à l'aide de deux fichier .BAT dénommés respectivement _CAB_DAY.bat et _CAB_NIGHT.bat. Ce changement peut se faire soit avant le premier chargement de l'activité, soit avant un rechargement aoprès sauvegarde en cours d'activité.


Droits et copyright

Petits rappels, jamais superflus, relatifs, entre autre, à l'attachement affectif d'un auteur pour ses créations:

Bref, ne confondons pas Freeware et foire à la brocante!

L'auteur du modèle (BB25187) décline toute responsabilité en cas de dommage causé par le patch sur le matériel, le système d'exploitation, les logiciels ou un quelconque élément de l'ordinateur des utilisateurs. Je vous rassure cela reste très improbable dans le cadre d'un usage raisonnable!

Remerciements et contributions

Contact

Voir sur mon site: http://BB25187.eu/, ou par MP sur les forums ASW, Simtrain, ou Funtrain.